Templeuve-en-Pévèle compte environ 6000 habitants et fait partie de la Communauté de Communes Pévèle Carembault.
Les origines de Templeuve sont probablement romaines (templum = temple) mais les indices sont faibles.
Aile en colombage pouvant se dater de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècles, sur la place, au coin de la rue d’Orchies.
Presbytère, reconstruit sur la même place dans le style régionaliste par Maurice Batteur, architecte lillois, en 1901.
Maison, 5 rue Demesmay, construite vers 1781 par le notaire Serrurier.
Maison, 4 rue de Roubaix. C'est la demeure des Baratte avant 1860, puis des Bernard et enfin des Bonnier. C’est là que naissent Louis (1856-1946, architecte de la Ville de Paris) Jules (1859-1908, naturaliste, adjoint de Charcot) Pierre (1861-1918, médecin laryngologiste) Charles (1863-1926, universitaire, premier historien de Templeuve et de la Pévèle).
Ferme de Canchomprez, une des plus grandes de Templeuve.Ensemble de bâtiments de différentes époques, établi près d'une motte entourée d'eau, dont l'origine serait donc un château féodal. Signalés sur le cadastre de 1824, ils sont l'objet de travaux en 1828 puis 1849, date à laquelle Etienne Ubalde Demesmay y établit une ferme-école, la première du département du Nord, qui subsistera jusqu'en 1851. La grange, qui mesure 16 m de haut et peut abriter la récolte de 15 hectares de blé, date du XVIIIe siècle mais a été doublée en hauteur au siècle suivant. En 1997, le domaine est racheté et divisé en logements.
Ferme, rue de la Caillière. XVIIIe siècle.
Moulin de Vertain, cité déjà en 1328, reconstruit en briques au XVIIe siècle comme il est aujourd’hui, avec une disposition devenue unique au monde d’un mécanisme tournant dans la tour avec la toiture et les ailes. Exploité jusqu'en 1908, il est abandonné pour être enfin restauré de 1979 à 1985.
Eglise Saint-Martin. Edifice très souvent remanié et reconstruit. Suite de colonnes en pierre de Tournai, dont les plus anciennes sont du XIIIe siècle et les plus récentes de 1767. L’édifice a été fortement transformé sous la direction de Paul Destombes, architecte, en 1882.
Hôtel de ville, dessiné par Louis Bonnier en 1894, œuvre originale et hardie pour son époque classée Monument Historique.
Monument aux Morts de la Grande guerre, sur la même place. Erigé en 1921, il est l’un des rares monuments à évoquer la paix et la compassion. Les sculpteurs, E. Courbez et F. Bocqué, de Lille, ont pris comme modèle le Templeuvois Henri Descatoire (1893-1957) gravement blessé à la guerre. Il est représenté sous les traits d’un Poilu se recueillant sur la tombe d’un autre soldat.
Château Baratte, devenu mairie en 2003. Bel édifice de style néo renaissance bâti en 1860 sur les plans d’Arthur Leclercq, architecte. Les quatre façades sont d’un dessin différent. Le décor intérieur a malheureusement été détruit à cause des attaques de la mérule.
Ancienne ferme Herbo, bâtie en 1785 sur une terre appartenant à l’abbaye d’Anchin, rachetée en 1852 par Charles Rameau qui en fera don à la Ville de Lille. Avec la fortune léguée par cet amateur de cultures rares et d’élevage de chèvres dont il a réussi à recréer l’espèce, Lille va bâtir le Palais qui porte le nom du donateur, boulevard Vauban. La ferme a été remaniée par Rameau qui a rebâti le pigeonnier en 1871.
Templeuve compte de nombreuse associations ; La SHPP y a son siège depuis 1982.
Site de la commune : www.ville-templeuve.fr |