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Société Historique du Pays de Pévèle

Espace socio-culturel
77 rue de Roubaix
59242 Templeuve-en-Pévèle

Tel : +333.20.34.98.52

Village du pays de Pévèle : Mérignies


Mérignies compte environ 2400 habitants et fait partie de la Communauté de communes Pévèle Carembault.
Le village couvre une superficie de 8,61 km2, entre 32 m et 56 m d’altitude.
Mérignies se trouve au nord des hauteurs de Mons-en-Pévèle et le bourg est marqué par le carrefour de deux routes, l’une de direction NS allant de Pont-àMarcq à Mons-en-Pévèle et au-delà de ces communes, l’autre EO, allant des bois de Phalempin (Attiches) à Molpas. Ce chemin a pu jadis mener jusque Templeuve en passant près du château de Rupilly.

La Marque forme la limite du village vers Mons-en-Pévèle jusque Pont-à-Marcq. La petite Marque traverse une partie du territoire pour, finalement, former une autre partie des limites avec le même Pont-à-Marcq et la jonction de ces limites est le confluent de ces deux rivières nées de part et d’autre de la colline de Mons-en-Pévèle.
Une partie des terres est marécageuse, sur les bords de ces cours d’eau. La géologie apprend que sur un socle calcaire identique à celui du Mélantois s’étendent des couches qui ne sont pas horizontales ni cohérentes. De l’argile, dite de Louvil, supporte du sable parfois en épaisseur atteignant 15 mètres et des limons sableux apportés par les débordements de la Marque. Une autre couche, partielle, d’argile, dite d’Orchies, affleure en surface. L’exploitation du sable a créé de grands étangs, dont les étangs de la Mousserie qui contribuent à la beauté du site encore marqué de bois et d’espaces de cultures.

L’histoire de Mérignies :
Le passé le plus ancien de Mérignies n’a été révélé que récemment par les fouilles effectuées sur ce qui est devenu le Golf, au lieu-dit de la Valutte et par l’étude approfondie de l’église.
A la Valutte, trois grandes villas gallo-romaines ont été retrouvées, en fonction entre le début du 1er siècle après Jésus-Christ et le milieu du 3ème siècle, avec de nombreuses évolutions des structures et de l’exploitation. L’une d’elles est, à ce jour, la plus grande villa connue du nord de la Gaule. Sous ces installations très élaborées et très bien construites, ont été trouvés des vestiges du néolithique ainsi qu’une ferme gauloise. Ceci prouve que l’abondance de l’eau, la fertilité du sol, ont amené très tôt la présence humaine en ces lieux de Pévèle. Les pierres des constructions proviennent des carrières de grès de Mons-en-Pévèle, dit grès nummulitique ou grès de Pève.
On sait qu’au XIe sècle Mérignies est la propriété des Châtelains de Lille dont la résidence est au Plouich, à Phalempin. Ces héritiers plus ou moins légaux des propriétaires gallo-romains puis des Carolingiens vont diviser et morceler des territoires immenses. Il y a ambiguïté pour les limites entre Mérignies et Templeuve, et il y a une même origine romaine pour les deux territoires. Les donations du XIe siècle éclairent un peu tout cela : La Valutte, sous laquelle se trouvent les villas retrouvées, appartient à Canchomprez, ancien grand domaine (Courte) qui a appartenu à l’abbaye de Phalempin, elle-même fondée par un châtelain de Lille, Saswalon, en 1039.
La seigneurie dépend des Châtelains de Lille et elle est attribuée durant le Moyen-Age à d’illustres familles. Elle passe en 1440 à une riche famille de Lille, les Tenremonde. qui deviennent également seigneurs de Bachy, Bercus, Estrées et autres lieux et feront étalage de leur puissance. Ils se font bâtir un nouveau château à l’écart du village afin de pouvoir profiter d’espaces répartis en jardins, bois, prairies… Cela se remarque à la même époque à Bersée, Genech, et autres sites, comme Roubaix. Peut-on imaginer un château primitif aux abords de l’église ? La motte qui se trouve là pourrait le laisser penser. Le nouveau château sera reconstruit vers 1635 et brûlera malheureusement en février 1917, durant la Grande-guerre.
D’autres domaines seigneuriaux existent simultanément sur Mérignies : Rupilly, Choques, Molpas, la Froissarderie qui devient la Mousserie en 1718. Voir fichier ci-dessous pour davantage de détails.

Moulins : Il a existé trois moulins, le premier, dont on sait peu de choses, sur le bord de la ruelle Flamengue, aujourd’hui au carrefour des rues de la Rosée et d’Attiches.
Le deuxième, en bois, s’élevait près du domaine de la Froissarderie, son souvenir étant gardé par le nom du site : la plaine du moulin.
Le troisième, en brique, est du XIXe siècle et il n’en reste que la tour tronconique au hameau de la Rosière, vers Mons-en-Pévèle.

Eglise Saint-Amand : elle a une façade partiellement conservée qui est, selon l’opinion de Bernard Delmaire, professeur émérite à Lille III, antérieure à l’implantation chrétienne de Mons-en-Pévèle. Cette opinion est renforcée par l’avis d’archéologues qui croient reconnaître en ces murs non seulement les plus anciens de la région pour l’époque chrétienne, mais ayant pu appartenir à une église élevée lors de la première évangélisation du pays, au IIIème ou au IVème siècle. Là aussi se trouvent des pierres de grès de Pève, peut-être récupérées aux villas retrouvées, encore qu’il en ait pu exister là où se trouve le bourg lui-même. De nombreux débris antiques ont été retrouvés dans les terres du cimetière entourant l’église. Voir le fichier ci-dessous pour davantage de détails.

Maisons de maître accompagnant de grosses fermes.
Maisons de la fin du XIXe siècle, d'un style tout à fait surprenant, sur la route de Pont-à-Marcq à Bersée, à Molpas. Elles témoignent de la vogue de l'éclectisme en ce temps-là.

De nombreux lotissements ont modifié la commune et amené des populations urbaines venues rechercher la campagne.

Les terres agricoles dépendant de la Valutte se sont transformées en un immense golf, selon l’idée de Philippe Vanbremeersch vers 1990.
Les fouilles préventives, puis de prospection, y ont trouvé un passé gallo-romain très important. Ce qui a retardé de quelques années le début de la transformation qui n’a débuté qu’en 2005. Le golf a été dessiné par l’architecte Michel Gayon. Un premier parcours de 9 trous a été inauguré en septembre 2008, un deuxième en mars 2010, un troisième le sera en mai 2013 et le dernier en 2014, ce qui fera de ce golf l’un des plus importants de la région.
Un lotissement accompagne cette opération, avec tout un répertoire d’habitations aux styles les plus divers. La belle ferme a été conservée au milieu du domaine et, non loin, est exploitée une eau minérale, dite de la Source Louise.

Pour davantage de détails : http://merignies.histoire.perso.sfr.fr/index.shtml
 

Site de la commune : http://www.merignies.fr/


Patrimoine et Actualité de Mérignies

 

Merignies.eglise
9 mars 2013

Des détails sur l'église de Mérignies
 

Eglise de Merignies

Chateaux de Merignies
9 mars 2013

De nombreux châteaux
 

Merignies Chateaux

Bibliographie Mérignies
9 mars 2013

Liste des ouvrages et articles parus au sujet de Mérignies
 

Biblio.Merignies